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ARC Expérience du territoire > RÉFLÉCHIR CE QUI ARRIVE
ENSA Limoges 2015/2016

Jérémy ASMONT (A4art), Morgane BEL (A3art), Laétitia BENEDETTO (M1CCIC), Frédérique BOISSERIE (M1CCIC), Anna BOURREC (A3art), Jade BRIONNE (A3art), Fanny CAVAN (A3design), Hyewon CHOI (A3art), Louis DESAINS (A3art), Jeanne-Claire DUBOIS (A3art), Lucie DUMAST (A4design), Camille FRANÇOIS (A3art), Chloé GLANGEAUD (M1CCIC), Marlène GRIMAUD (A4art), Gaya JARMUSZEWICZ (M1CCIC), Victor LÉCRIVAIN (A3art), Jeongmin LEE (A3design), Lidia LELONG (A5art), Ilan MOREAU (A3art), Hortense PARREAU (A3art), Clément POLTEAU (A3design, Laure PONTACQ (A3art), Raphaële RAFFORT (A5art), Maxime ROUCHET (A5art), Fantin ROUSSEL-DASSONVILLE (A3art), Xiaolu ZHU (M1CCIC)
Enseignants : Vincent Carlier, Nicolas Gautron, Sonia Marques, François Coadou

Cet atelier s’inscrit en prolongement de l’ARC Expérience du territoire développé à l’école depuis plusieurs années. Il prolonge les questions abordées de perception, représentation et relations au monde.
Il fait suite également à différentes préoccupations et modes opératoires engagés l’année passée où l’édition (au sens large de produire une forme publique, faire paraître, publier, afficher, envoyer, porter la voix, diffuser, transmettre, échanger, rendre public…) a joué un rôle actif en accompagnement des projets et de la recherche.
L’ARC Réfléchir ce qui arrive pose l’édition comme outil pour appréhender le monde, outil d’expérience et d’exploration du territoire, qui projette, interagit, restitue, met en commun.

Quelle relation au territoire, à l’environnement social, économique, géo-politique…, à ce qui nous entoure, à ce qui se passe, au quotidien, aux événements.
Comment nous recevons, interprétons et renvoyons ce qui arrive.
Qu’est-ce que nous percevons et comment nous agissons.
Comment le graphisme et l’édition jouent un rôle actif comme interface, passeur, interprète et acteur.

 


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Phase 1 : 2-6 novembre 2015
TOUT EN MARCHANT

3 jours en périphérie de Limoges.





> affiches phase 1

 


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Phase 2 : 14-18 décembre 2015
MARCHER vs OCCUPER

LES CONDITIONS POUR RÉFLÉCHIR CE QUI ARRIVE
OCCUPATIONS / SITUATIONS / DISPOSITIFS DE RENCONTRES

En prolongement de la phase 1, comme appréhension et découverte du territoire, expérience physique et collective de la marche, prélèvement de notes, photos, etc. Quelle variété, invention d’autres outils, interfaces pour percevoir, consigner, entrer en relation… Comment échanger avec l'extérieur. Quel autre état que touriste, voyageur, migrant… Comment restituer en direct, en différé. Quelle forme…
Un mois après, que s’est-il passé pour nous ?  qu’en reste-t-il ?  qu’est-il est advenu ?  qu’est-ce que ça produit ?

Dans cette nécéssité d’entrer en dialogue, de se parler, cette semaine est consacrée à TRAVAILLER LES CONDITIONS / LES FORMES pour “réfléchir“ ensemble (recevoir, être à l’écoute, échanger, dialoguer, restituer, rendre public…)
Quelle variété, invention d’autres outils, interfaces pour percevoir, consigner, entrer en relation… Comment échanger avec l'extérieur. Quel autre état que touriste, voyageur, migrant… Comment restituer en direct, en différé. Quelle forme…
Les étudiants cherchent, élaborent des dispositifs pour entrer en dialogue, et les expérimentent suivant un “cahier des charges” ou une partition d’éléments à aborder :
- UN LIEU, où se situer, une occupation, chercher/prendre/revendiquer une place
- DES PROPOS, qu’est-ce qu’on a à se dire, rendre compte des expériences, questions, enjeux soulevés lors de la phase 1
- DES INVITÉS Qui on invite à participer, comment on élargit le cercle, à qui on s’adresse
- DES FORMES pour se réunir, pour la transmission entre nous, vers l’extérieur (aménagement spatial, formes graphiques…)
Ces occupations temporaires sont prises en charge successivement par un groupe d’étudiants. Nous y participons tous.
Nous inaugurons la première le lundi matin avec Geoffroy Pithon de l’atelier Formes Vives comme invité, pour poser les enjeux et protocoles. Geoffroy nous parle entre autres de leurs pratiques collaboratives par le graphisme.

Les étudiants travaillent par groupe et proposent une situation collective à l'intérieur de l'école :
- POPP Parcours d'orientation par procuration
- Vis à vis
- Processus de fil-phérie
- Black cube
- Espace sonore
D'occupations/situations, les propositions se concentrent sur des dispositifs et protocoles pour “réfléchir” ensemble. Comment provoquer une autre forme de déplacement, aller plus loin dans ce qui est mis en jeu.


INCLURE LE MOUVEMENT, SE METTRE EN MOUVEMENT
ÊTRE ACCUEILLI C'EST IMPORTANT ET ÇA PERTURBE
S'ADRESSER À L'AUTRE C'EST GRAVE DÉCALÉ
SE CONNAITRE DE L'EXTÉRIEUR
DONNER UN TEMPS - OCCUPER UN ESPACE
UN TERRAIN DE JEU
UN LIEU DE DISPONIBILITÉ
SALLE DES COURS PUBLICS
DES CONTEXTES LIBÉRÉS POUR RÉFLÉCHIR ENSEMBLE
COLLECTIF + INDIVIDUALISATION PERSONNELLE
EN DIRECT - EN DIFFÉRÉ
TRADUIRE EN FORMES
PRODUIRE EN SUSPENSION
ON EST NOUS-MÊMES LA MATIÈRE DES AUTRES
ON A LE GROUPE À DISPOSITION
ALLER PLUS LOIN, RISQUE, SENS, DISTANCE
PAS DE SUIVEURS
VERS QUI ON RENCONTRE ?


 

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Phase 3 : 22-26 février 2016

Lundi 22 - mardi 23 février : AVENTURES INDIVIDUELLES
Absents de l’ENSA, chacun est en situation d'expérience individuelle, en incitation et réception de ce qui se passe.

Mercredi 24 février : RÉCITS >> PRISES DE NOTES
Accueillis par Beaub FM à la Maison des associations de Beaubreuil
Chacun raconte oralement ce qui est arrivé ces 2 jours.

Jeudi 25 février : NOTES INDIVIDUELLES >> RÉCITS COLLECTIFS
À partir des notes, par groupes nous retranscrivons le récit de chacun sous forme d’affiches/cartographies collectives.

Vendredi 26 février : POINT COLLECTIF >> RÉCITS INDIVIDUELS
Discussion de début de journée, puis chacun dessine son récit propre, synthétique de l’ensemble.

 

Temps d’échange du vendredi 26 février 2016 vers 9h30.
Comme un point d’étape, avant d’aborder la journée, à l’issue de la phase 3, et en projection de la suite.

Plusieurs choses étaient en jeu et croisées lors de cette 3e phase de l’ARC :
La question de l’expérience personnelle et de sa mise en commun, ouverte à une participation collective.
S’est posée la question : à qui nous nous adressons. Le souhait d’étendre cette mise en commun au delà du groupe.
La nature des prises de notes et captations, intime, privé, public, partagé, leur forme, écrite, dessinée, enregistrée, leur destination et usage.
La question des traces, formes de la transmission et perception, pour une existence de l’aventure qui chemine et se réactive en différents états, de l’expérience vécue à une oralité, passation, prise en charge, appropriation et interprétation collective.
Quelle temporalité entre expérience et transmission, décalée ou superposée, simultanée ? quels effets ?

Ceci interroge aussi ce qu’est cet état de recherche.
Comment nous procédons ensemble ? Qu’est-ce qui nous intéresse le plus de vivre et de développer ici ?
Ces phases d’ARC ont été évoquées comme des sortes d’entraînements, de répétitions, de prototypage, de mise au point d’outils.
Quels outils ? d’exploration, de réception, de transmission, de relation, au territoire et à ce qui le compose, à ce qui arrive.
Comment retranscrire, réfléchir, rendre compte, faire état de la recherche ?
Une situation vécue plutôt que des résultats communiqués ?
Une photo collective ?
L’expérience et la recherche comme production commune, dont chacun s’empare ici pour des productions au-delà.

 


Beaub FM, 24/02/16


25/02/16

> affiches phase 3

 

 

 

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Phase 4 : 2-4 mai 2016

Repas

 

 

 

 

 

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ARC Expérience du territoire

L’expérience du territoire, caractérisée par des enjeux de relocalisation du travail plastique, vise à placer les notions de mouvement, de déplacement, de rencontre, comme une manière de requalifier les repères artistiques. Elle constitue des propositions d’aventure artistique et sensible autant que des moyens de mise à distance et d’analyse des processus de création.
L’édition dans son sens élargi est une composante essentielle du travail de l’atelier de recherche. Elle n’est pas abordée seulement comme un moyen de faire état du travail à postériori mais est utilisée dès le début des recherches comme un outil d’expérience en soi, en plus d’être un moyen d’action sur le terrain. C’est un outil de production d’expérience, une interface d’échange et de communication et un outil de monstration.
L’Arc se caractérise donc par sa capacité à proposer des situations qui, par l’expérience, font émerger de nouvelles stratégies de production plastiques et théoriques.

 

 

 

ARC Expérience du territoire - année 2014-2015